Tout juste remis de la victoire contre le TUC (13-12), dimanche dernier, en match en retard du championnat Honneur, le flanker de La Saudrune Romain Figeac revient sur son rôle de capitaine, évoque son parcours et ses ambitions.

Lors du succès contre le TUC, on vous a senti très investi par le capitanat, c’est un rôle que vous avez souvent occupé ?

Dans les diverses équipes où j’ai joué c’est un rôle que j’ai régulièrement tenu. Cette saison nous sommes dans une rotation avec Cédric Avenzini pour le brassard. À son arrivée de Grenade, nous avons convenu avec le groupe et les coaches que son expérience allait faire du bien à notre jeune équipe. Après sur certains matches, je prends la relève avec motivation.

Cette posture de cadre de l’équipe vient aussi du fait que vous défendez les couleurs de La Saudrune depuis longtemps ?

C’est la sixième saison que je joue pour ce club. Avant, j’ai commencé le rugby à 7 ans, en Guyane, au RC Kourou. À mon arrivée en métropole en 2000, j’ai évolué à Canton Nord puis j’ai fait un passage à Colomiers. En seniors, je suis parti à la Vallée du Girou suivi d’un interlude à Saint-Jory avant de me poser à La Saudrune. C’est Frédéric Lafragette qui m’a convaincu et j’ai de suite adhéré au projet.

Le projet justement, quels sont les objectifs de La Saudrune cette saison ?

L’objectif c’est la qualification et nous en avons les moyens car l’équipe est très soudée et l’ambiance est excellente. On est une vraie bande de copains, maintenant il nous reste un palier à franchir et ça commence par gommer quelques approximations, gagner en confiance et surtout être plus conscients de nos qualités.

On vous sent très attaché à cette équipe, vous n’avez que 28 ans mais vous pensez déjà terminer votre carrière ici ?

Je ne me projette pas si loin. À titre personnel, participer à une montée du club en Fédérale 3 serait une belle réussite. Nous avons le vivier pour y arriver, peut-être que quelques renforts à des postes clés nous feraient du bien. Maintenant le club m’a toujours fait confiance et je m’investis à fond pour lui rendre la pareille.